13 Oct LES FRIVOLITÉS PARISIENNES
du début
Mezzo-soprano, Marie Lenormand
Guitare, banjo, Thomas Gaucher
Cor, Cédric Muller
Trompette, Arthur Escriva
Trombone, Vincent Radix
Tuba, Jonas Réal
Batterie, percussions, Baptiste Dolt
Direction musicale, Christophe Mirambeau
Arrangements : Samson et Pablo Tognan, Antoine Lefort, Jean-Yves Aizic, Tom Caudelle, Renaud Escriva
Membres actifs des Frivolités Parisiennes, ce sextuor de jeunes musiciens talentueux a souhaité s’associer pour mettre à l’honneur un répertoire encore inédit pour la compagnie, celui de la République de Weimar.
A travers les chansons de films produits par la société UFA au début du parlant – on tournait alors le même film dans plusieurs langues différentes – mais également en puisant le répertoire des revues berlinoises d’avant 1933, qui, comme les chansons de films entendues dans les salles obscures, fleurirent aussi sur les scènes des music-halls parisiens, Kinorama rend hommage à ces fameux compositeurs, tels Werner Richard Heymann, Paul Abraham, Friedrich Hollaënder, Walter Jurmann, Bronislav Kaper, Fritz Rotter, ou encore Mischa Spoliansky, qui, contraints à l’exil pour fuir le nazisme, essaimèrent à Paris, Londres ou Hollywood où leurs carrières connurent de fructueux développements.
Ce retour sur leur époque berlinoise est aussi l’occasion d’évoquer leur collaborations avec des paroliers exceptionnels – Marcellus Schiffer, Alfred Grünwald, Fritz Löner-Beda – et des interprètes comme la grande Marlene Dietrich, à travers des arrangements cuivrés, qui rendent justice aux orchestrations élégantes et enlevées de l’époque.
Louée pour sa prestance et son élégance, Marie Lenormand est une mezzo-soprano française reconnue pour sa belle diction,
ses talents de comédienne, et son engagement passionné en scène. Titulaire d’un Grammy Award pour sa participation à L’Enfant et les sortilèges dirigé par Seiji Ozawa (Grammy Award for Best Opera Recording 2015), elle a aussi reçu le Prix de la Critique de la « Révélation Musicale 2010 » pour son interprétation de Mignon à l’Opéra Comique de Paris. Sa Périchole et sa Despina au New York City Opera, son Renard dans La Petite Renarde Rusée de Janàcek avec Alan Gilbert et le New York Philharmonic, lui ont valu l’accueil enthousiaste du public et de la presse. Sa carrière a été particulièrement marquée par sa rencontre avec les chefs Seiji Ozawa et François- Xavier Roth. Elle est membre depuis plusieurs années de la troupe Favart de l’Opéra Comique.
Lors de la saison 2015-2016, Marie a repris Marguerite de Valois dans Le Pré aux Clercs au Festival de Wexford en Irlande, chanté son premier Hansel (Hansel und Gretel) à Angers-Nantes Opéra, Le Prince Orlofsky (Die Fledermaus) avec Seiji Ozawa en tournée au Japon (Kyoto, Nagoya, Tokyo), Cassiope (Persée de Lully) avec Hervé Niquet et le Concert Spirituel à l’Opéra Royal de Versailles, l’Arsenal de Metz et le Théâtre des Champs-Elysées, Phèdre dans La Belle-mère amoureuse, parodie d’Hippolyte et Aricie de Rameau au Théâtre Impérial de Compiègne et au HändelFestSpiele de Halle.
En 2016-2017, elle a chanté le rôle titre dans l’Enfant et les sortilèges de Ravel (Seiji Ozawa Festival, Japon; Opéra de Cologne, Allemagne), Les Nuits d’été de Berlioz avec François-Xavier Roth (Printemps des Arts de Montecarlo, Maison de la Culture d’Amiens), Suzanne dans La Mère Coupable de Darius Milhaud (Onsite Opera, New York). En 2018, elle a fait ses débuts avec le Berliner Philarmoniker sous la direction de Mikko Franck dans les rôles de La chatte blanche et de L’écureuil (l’Enfant et les sortilèges de Ravel); Jacinthe (Le Domino Noir d’Auber) à l’Opéra Royal de Wallonie (Liège) et à l’Opéra Comique (Paris), Madame Michu dans Les P’tites Michu de Messager avec la Compagnie Les Brigands à Angers-Nantes Opéra et au Théâtre de l’Athénée, et enfin la reprise du Pierrot Lunaire bunraku avec Takénori Nemoto à l’auditorium de Paris Bastille.
En 2018-2019, Marie participe à la création française de Coraline, un opéra de Mark Anthony Turnage, à L’Opéra de Lille, la reprise des P’tites Michu à Caen et à Reims, La Petite Balade aux Enfers à l’Opéra Comique, un spectacle lyrique avec marionnettes mis en scène par Valérie Lesort, Anna dans Les Sept Péchés Capitaux de Weill à l’Opéra de Tours, Les Nuits d’été de Berlioz avec François-Xavier Roth et Les Siècles à Caen, Toulouse et La Rochelle, Béatrice dans Le Testament de la Tante Caroline d’Albert Roussel avec les Frivolités Parisiennes .
En 2019-2020, lancement du cd “Ravel L’Exotique” chez Klarthe avec Takénori Nemoto et l’Ensemble Musica Nigella, reprise du Testament de la Tante Caroline avec Les Frivolités Parisiennes au Théâtre Imperial de Compiègne, des P’tites Michu à l’Opéra de Tours, sa première Marcellina dans Le Nozze di Figaro à l’Opéra de Lorraine,… et beaucoup de spectacles malheureusement annulés à cause de la pandémie (notamment Falstaff à l’Opéra de Montpellier où elle chantait Meg Page).
Parmi ses projets cette saison, en 2020-2021, la reprise de la Petite Balade aux Enfers à l’Opéra Comique, et si tout va bien, la Reine Popotte dans Le Voyage dans la Lune d’Offenbach à l’Opéra de Montpellier (annulé) et à l’Opéra de Toulon (annulé), Jacinthe dans le Domino Noir à l’Opéra de Lausanne (annulé), Marguerite dans La Dame blanche de Boieldieu à l’Opéra de Limoges (captation), Die Rückert Lieder de Mahler avec Pierre Bleuse et le Lemanic Modern Ensemble, Bacchis dans La Belle Hélène au Théâtre des Champs Elysées …
– Les Frivolités Parisiennes
En 2012, les musiciens Benjamin El Arbi et Mathieu Franot imaginent une compagnie au service du répertoire lyrique léger français : Les Frivolités Parisiennes. Une compagnie où s’embrassent chant, théâtre et danse, de l’opéra-comique au music-hall.
Formées autour d’un orchestre de chambre, les Frivolités s’entourent de chanteurs, chefs d’orchestre, metteurs en scène et musicologues spécialisés. Chaque saison, les Frivolités Parisiennes produisent des créations et des recréations inédites, réalisent des enregistrements discographiques, forment de jeunes chanteurs à l’interprétation du répertoire et mènent des actions pédagogiques d’envergure auprès du jeune public.
La compagnie des Frivolités Parisiennes est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac et résidante du Théâtre Impérial – Opéra de Compiègne.